Même s’il n’a pas réaliser son rêve entièrement : a savoir rentrer dans la grande finale, Laurent Chartrain (Clio WRC) avait le sourire au soir de ce Rallycross de Kerlabo. En effet, pour la 1ère fois de la saison il a disputé : les essais, puis les trois manches qualificatives et une petite partie de la finale B qu’il pouvait prétendre remporter… Classé 12ème du meeting il est rentré assez satisfait, non pas de son classement, mais de l’ensemble de ces deux jours de courses. Ils a répondu à nos questions au lendemain de cette épreuve.
Laurent Chartrain Photo : Didier Rodrigue |
Serge Duquesnoy : « Tu le dis toi-même: tu es satisfait de ce week-end. Pourtant samedi matin tu n’as pas disputé d’essais libres et dimanche lors de la finale B tu avais la pôle mais un nouveau « caprice » de la Clio WRC t’a privé de ce que tu souhaitais le plus… Explique nous ce que tu ressent au lendemain de cette épreuve. »
Laurent Chartrain : « Effectivement samedi matin un problème, cette fois d’ordre électronique, me souciait énormément et je n’avais pas véritablement la « pêche ». Ensuite tout s’est arrangé et j’ai fais de bon essais chronos puis une bonne manche et je me suis régalé. Le lendemain tout à changé au niveau de la piste avec l’arrivée de la pluie et un circuit aussi glissant par endroit que des plaques de verglas. Tout le monde sait que j’aime le terrain gras! Mais là avec une WRC et ce circuit qui se dégradait la prudence était de mise. J’ai, peut-être, un peu trop assuré dans la 3ème manche . Les malheurs des autres : Marc Laboulle et Alexandre Theuil m’ont offert , sur un plateau , la pole de finale B. Je pensais alors que cette fois s’était le bonne. Je suis bien parti mais au bout d’un tour une transmission a cédé . Le rêve s’arrêtait , j’étais bien sur déçu mais tout de même contant d’avoir fait un meeting complet. »
SD : « Cette casse de transmission est elle reliée à un mal plus important et comment comptes tu aborder la fin de saison ? »
Laurent Chartrain : « Pour ce qui est de la panne : rien de grave , juste des boulons a deux sous qui ont cédés. Donc pas de gros dégâts coté « coeur » de l’auto (moteur)! La suite de la saison est plus hasardeuse car je ne sais pas encore si le déplacement à Bergerac se fera. Il faut que j’en discute avec mes partenaires. Pour l’instant j’ai la certitude d’être à Lohéac mais il est possible que nous décidions d’aller à Bergerac si tout le monde est d’accord. »
SD : « Tu n’as toujours pas changé d’avis en ce qui concerne la D1 et le choix fait en début saison pour cette Clio WRC ? »
Laurent Chartrain : « Je ne suis pas une « girouette » . Je reste persuadé que pour évoluer il faut aller dans cette division avec ces fabuleuses autos. En ce qui concerne la Clio WRC, pas de changement non plus . A Kerlabo, notamment lors des essais lorsque j’étais en piste avec Alexandre Theuil je me suis régalé au volant car la voiture répondait à toutes mes sollicitations. Un régal pour le pilotage. Avec cette auto je découvre la D1 et j’essaye d’en apprendre un peu plus à chaque course. Cela sera obligatoirement payant un jour. »
SD : « Si vous deviez revenir en arrière, seriez vous toujours un adepte de cette Clio WRC ? »
Laurent Chartrain : « Tout est une question de budget. Bien sûr, avec des « si » il est possible de tout faire… et de tout acheter ! Mon budget et celui de mes partenaires que je tiens encore à remercier ne me permettaient pas d’envisager l’achat d’une grosse WRC. Philippe Chanoine m’a fait une bonne offre pour une bonne auto. Certes, elle n’est pas d’une dernière génération mais je reste persuadé que l’auto est bonne et que nous devrions récolter le fruit de notre travail très prochainement. »
Serge Duquesnoy