Au soir de cette épreuve de Kerlabo, le bilan du Week-end ne peut être que satisfaisant si l’on se réfère aux conditions météorologiques qui ont énormément perturbé la seconde journée de course dans toutes les divisions avec de très nombreuses sorties de piste sur ce circuit ou il était devenu aussi difficile de piloter que sur des plaques de verglas. Presque l’apocalypse et même pour certains « grands » de la D1 comme : Marc Laboulle (Xsara WRC) et Alexandre Theuil (Golf WRC) l’impossibilité de terminer le meeting… Pour Jessica Tarrière (Honda Civic Type R), ce fut tout aussi difficile mais avec tout de même la satisfaction d’atteindre la finale B et de marquer des points précieux pour le Championnat de France. Retour sur ce week-end avec Jessica Tarrière.
![]() Jessica Tarrière Photo : Didier Rodrigue |
Serge Duquesnoy : « Votre père nous avais confié, avant l’épreuve que vous n’aviez jamais été à l’aise sur ce circuit de Kerlabo. Confirmée vous cela ? »
Jessica Tarrière : « Effectivement ce n’est pas mon circuit préféré et de plus cette année nous allions découvrir un nouveau tracé avec le tour joker et un petit jump. Lors des essais j’ai roulé avec prudence en essayant de prendre des repères précis. J’ai trouvé mes marques assez rapidement et sur la piste, sèche, j’avais confiance. »
SD : « La première manche a été marquée par un faux départ que tout le monde a vu, sauf la direction de course! Pourtant tout le monde est resté scotché sur la ligne de départ alors que devant un pilote était en piste. Avez-vous été perturbée par cet incident ? »
Jessica Tarrière : « Oui bien sur comme les autres d’autant qu’il y avait un drapeau rouge. Cette incident n’a peut-être pas eu d’effet tout de suite mais lorsque l’on voit les conditions de piste du dimanche, les chronos de cette manches ont eu des incidences certaines. »
SD : « Tout au long de la seconde journée la pluie a rendu la piste de plus en plus glissante. Comment avez-vous géré ce problème ? »
Jessica Tarrière : « C’était pour tout le monde pareil à la seule différence que le chrono de la veille dans la 1ère manche jouait en faveur de certain. Moi je devais absolument en réaliser des bons pour atteindre la finale. La 2ème manche s’est bien passée mais ensuite il devenait pratiquement impossible de tenir la voiture sur la piste qui était une véritable patinoire. La seule chose possible sur ce tapis « verglaçant » était d’essayer de ne pas sortir. »
Serge Duquesnoy